La CX Orphée cabriolet Deslandes

 

 

 

Il manquait un cabriolet haut de gamme dans le catalogue Citroën depuis la disparition des cabriolet DS (usine), Guy Deslandes, ingénieur de métier, passionné d’automobiles et de Citroën grand admirateur du cabriolet DS “usine” et de la SM Mylord de Chapron espérait posséder un véritable cabriolet sur base de CX, mais aucune prévision d'un tel véhicule n'existait. C’est ainsi qu’il contacte les plus grands carrossiers français que sont Heuliez et Chapron. Mais le devis de Chapron est bien trop élevé tandis qu’Heuliez se dit incapable de réaliser une telle voiture.

 

        

  


 
Il décide donc de réaliser lui-même  ce projet en partant des profils  des cabriolets précédents sur base Citroën et en gardant  le style et les lignes de la CX  berline. Le modèle de base pour cette transformation fut choisit dans le haut de la gamme : la CX GTI  Les lignes générales de la CX  berline sont respectées dans cette transformation, le dessin inclue les lignes horizontales du haut des portières de la CX, des feux rectangulaires arrières provenant de la Visa remplacent ceux d'origine. L'arrière est découpé dans une forme descendante rappelant celui des cabriolets DS mais légèrement moins pentue.
Le prototype est prêt en avril 1983, il est le seul entièrement en tôle, les autres modèles auront un arrière en plastique ! Mr Deslandes voulait réaliser une petite série de ses cabriolets sur base CX, mais la mauvaise entente avec Citroën en décida autrement (dommage).

 

 

 

                

 

                  

 

Pour faciliter l’accès aux places arrière, la longueur des portes est augmentée de 11 cm. comme sur le cabriolet DS, ce qui a nécessité le déplacement du pied milieu et la fabrication de vitres latérales spécifiques qui furent réalisées avec l’aide de Saint Gobain  (verre homologué automobile).

 

                      

                         

 

Au Salon de Genève 1984, la CX Orphée ne fut visible qu’à partir de l’après-midi du second jour, les décideurs Citroën ne purent la voir qu’à travers le dossier de presse.
Ayant eu le temps de préparer sa présentation, elle fut bien présente dès le début au Salon de Paris 1984 dans une livrée blanche nacré avec une sellerie rouge.
Georges Falconnet offre à Deslandes de présenter son cabriolet sur le stand Citroën, offre que Deslandes décline.

 

                       

                        


La mauvaise ambiance entre Deslandes et Citroën a joué et a eu un effet négatif dans la commercialisation de la CX Orphée, et ce ne sont en fait quatre cabriolets homologués, seulement qui ont été vendus, un cinquième véhicule fut construit mais sous forme de coupé du nom d'Avrilly.

 

     

 

Une photo de mon cabriolet CX Orphée :

 

                             

 

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